
Sei Solo II - Bach - Dévoiler une musique dissimulée dans les Sonates et Partitas pour violon seul de J. S. Bach
Musique, Fête
Aix-en-Provence 13090
Le 29/05/2025
Production Le chœur du Luberon. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Bien qu’il puisse paraître étonnant de convoquer Lavoisier pour parler d’un projet sur J.S.Bach, c’est en se plongeant dedans que nous apparaît la limpidité de cette maxime : nous ne perdons rien, n’ajoutons rien, et ce faisant pourtant, transformons tout. Mais commençons par le début : Helga Thoene, violoniste et musicologue s’est penchée, comme nombre de ses collègues, sur les Sonates et Partitas BWV 1001-1006 qui sont parmi les plus analysées des œuvres de Bach. Complexité des compositions, virtuosité requise, méticulosité de la conception… On ignore jusqu’à la raison de leur écriture. Nombreux sont les interprètes qui ont l’intuition d’un au-delà de la beauté et de l’inventivité, d’un « quelque chose » qui, comme un message mystérieux, nous touche et nous interpelle, que l’on joue ou que l’on écoute cette musique. Certains mettent en évidence l’architecture, d’une finesse et d’une solidité rarement atteints ailleurs. D’autres y voient des messages numérologiques. L’une des conclusions de Thoene est que Bach aurait voulu donner un contexte religieux à ce cycle d’œuvre en l’associant[...]